Dans la rubrique « je fais ma part de colibri », je vous partage le truc du jour : quand je marche dans la rue (ou dans la forêt, ou que je prends le train ou autre), je ramasse une saleté sur mon trajet, et je la mets à la poubelle.

Pourquoi je choisis d’attraper un truc dégueu que quelqu’un d’autre a balancé par terre

Car je préfère ça à râler

Mais pas parce que « râler c’est mal, nettoyer c’est bien », simplement parce que mon corps a une préférence : quand je râle je suis crispée, tendue, un peu déprimée, mon énergie descend. Quand je joue au grand jeu de la poubelle c’est léger en moi, ça pétille, ça s’ouvre dans ma poitrine, mon énergie monte, je suis super joyeuse. Et ça je préfère.

Car c’est aussi ma responsabilité…

  • Because cette planète est la mienne aussi, j’habite ici aussi, du coup je suis d’accord de prendre la responsabilité du bordel ambiant.
  • Parce que moi aussi dans ma vie il m’est arrivée d’être non exemplaire et de laisser un déchet derrière moi en vrac.

Car j’aime contribuer…

  • Parce que je veux vivre dans un monde de contribution et de coopération, et je choisis de faire ma part pour créer ce monde.
  • Parce que c’est joyeux pour moi de contribuer ainsi, avec un minuscule geste, que je répète chaque jour, ça fait sens et ça égaie mes marches.

Car j’aime inspirer et être inspirée…

  • Parce que j’ai reçu de l’inspiration pour faire ça, en voyant des courses à pieds poubelle (ça porte même un nom, ça s’appelle le plogging), des dimanches à nettoyer la rivière du village et autres nettoyages des rues, que je sais que je ne suis pas seule et que mon geste s’inscrit dans un mouvement plus global. C’est comme si nous étions plusieurs sur mon trottoir, je sens les autres avec moi, et c’est bon…
  • Parce que je souhaite à mon tour inspirer d’autres êtres et contribuer au changement, je souhaite être ce changement, comme dit Gandhi.
  • Parce que je sais que si tout le monde en fait autant, le monde change.
  • Parce que je sais que si 1% des gens en font autant, le monde change aussi.
  • Parce que je sais que si j’arrive à inspirer une seule personne, la chaine est lancée, et plus rien ne nous arrêtera 🙂 et le monde change !
  • Parce que même si je suis seule à faire ça, ça fait plusieurs centaines de déchets abandonnés par an qui sont poubellisés grâce à moi, et le monde change aussi.

Parce que j’ai peur de le faire…

  • Parce que ça me demande une petite sortie de zone de confort, ça me demande d’avoir l’air un peu anormale de prendre un déchet par terre dans la rue en étant vue par d’autres humains, et ça m’entraine à accueillir une petite honte, une petite peur de déplaire, une petite peur de n’être pas comme tout le monde et d’être rejetée…
  • Parce que c’est doux pour moi de faire cette expérience et de voir que je ne meurs pas et que c’est même joyeux, et ça restaure petit à petit et en douceur les aspects de moi qui craignent à mort le regard des autres.
  • Parce que j’ai peur aussi d’avoir l’air ridicule en vous racontant ça, comme si j’étais en train de me vanter d’un acte glorieux, et que je risque donc d’avoir l’air con et d’être exclue de la tribu (et donc de mourir, on en revient toujours là, n’est-ce pas?).
  • Parce que j’ai peur aussi d’avouer noir sur blanc que j’aimerais bien inspirer d’autres gens, par mes actes, mes paroles et mes pensées, que ça me semble super présomptueux et que c’est un petit effort d’oser écrire ça.
  • Du coup vous écrire tout ça avec ma peur au ventre, ça me permet de vous offrir ma vulnérabilité et de la rendre plus humaine à mes propres yeux, et ça donne beaucoup de douceur en moi dans ces zones toutes fragiles, tendres et vulnérables. Et la douceur, j’aime ça 🙂

Pratique

Pour pratiquer, je vous propose deux choses aux choix :

  1. Mettre de la conscience sur un geste de colibri que vous faites déjà : prenez la mesure de la petitesse de votre goutte d’eau, prenez la mesure des aspirations que vous nourrissez en faisant ce geste, de ce qui est bon et important pour vous à travers cela. Goûtez en vous la gratitude et la reconnaissance pour vous-même. Respirez avec.
  2. Ajoutez un nouveau geste de colibri à votre quotidien. Choisissez le sans trop réfléchir, un petit geste facile et spontané, qui ne vous coûte pas beaucoup plus que tout ce que vous faites déjà, et ensuite prenez un temps de connexion à ce qui est bon pour vous quand vous faites ça, et de gratitude pour vous et votre geste.

Ça vous inspire ? Laissez en commentaire le premier petit pas possible que vous aimeriez mettre en place après cette lecture !

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Un commentaire

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